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Saumur, le Cadre Noir
Son rôle principal est la transmission technique et théorique aux élèves de l'École nationale d'équitation (ENE), formant ainsi l'encadrement des centres équestres. En parallèle, les écuyers assurent le dressage des chevaux de l'école. Ils jouent également un rôle important dans la recherche et l'approfondissement des connaissances équestres. Enfin, ils participent à des représentations publiques et participent aux compétitions nationales et internationales contribuant ainsi au maintien et au rayonnement de l'équitation de tradition française (inscrite en 2011 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité).
Le Château de Brézé
Classé au titre des Monuments Historiques et situé à dix kilomètres de Saumur, le château de Brézé est un monument unique du point de vue de son réseau troglodytique remarquablement conservé, de ses pièces richement meublées et de son architecture néogothique très travaillée. Doté d'un patrimoine souterrain exceptionnel, composé d'une galerie de forte déclivité et riche de multiples cavités troglodytiques, Brézé offre un aperçu du système de défense imaginé, au Moyen Âge, pour se protéger des envahisseurs. Le château de Brézé est à considérer comme la plus grande forteresse souterraine d’Europe. A partir de douves sèches de 18 m de profondeur et 10 m de largeur sans équivalent en Europe, sa singularité réside dans l’insolite réseau de 28 000 m2 de cavités et tunnels creusés dans le tuffeau pour abriter et protéger par un système de défense, hommes, animaux, cuisines, celliers, puits de lumière, etc.
Angers
Le Château
Ce pentagone flanqué de dix-sept grosses tours, hautes de 40 à 60 mètres, est un des plus beaux spécimens de l’architecture militaire féodale. Son périmètre de 660 mètres est entouré de fossés de 30 mètres de large et profonds de 11 mètres, taillés à même le roc. Mais ce qui étonne à Angers, c’est l’utilisation du schiste ardoisier avec des strates de pierre blanche sur une assise de grès et de granit. Dans la cour intérieure, se trouve la Chapelle Sainte-Geneviève, dotée d’une admirable voûte avec ses clefs sculptées, du XVe siècle, élevée par Louis II d’Anjou et Yolande d’Aragon. Le logis royal jouxte la façade de la chapelle et possède deux tapisseries de Bruxelles du XVIe siècle. La grande galerie, accolée au logis, a été construite en 1954 pour abriter la tapisserie de l’Apocalypse. Cet ensemble tissé, unique au monde, faisait à l’origine 168 mètres de long (107 aujourd’hui) sur 5,50 mètres de haut. Les 76 tableaux qu’il représente illustrent le texte de l’apôtre Saint-Jean. Ils ont été tissés par Nicolas Bataille sur les cartons de Hennequin de Bruges, entre 1373 et 1380.
Cathédrale Saint Maurice
Le portail occidental de la cathédrale est en restauration. Les sculptures s’étaient dégradées sous l’effet destructeur des éléments et des ruissellements. Les polychromies étaient devenues invisibles, recouvertes par l’épais badigeon apposé au XIXe s et par les salissures. Le protocole de restauration mis en œuvre a permis de mettre à jour les couches picturales anciennes. Des fouilles et des représentations iconographiques attestent de la présence d’une galerie édifiée en 1225 désignée comme un « portique » ou un porche s’étendant sur toute la longueur de la façade occidentale et sur une profondeur interne de 7 m, qui protégeait le portail et ses sculptures. Cette galerie, en très mauvais état, a été détruite en 1807. Des études menées sur le portail et son environnement ont conduit à la conclusion que seule la reconstruction d’une structure au-dessus et autour des sculptures viendrait protéger durablement cette pièce majeure du patrimoine français et ses polychromies. La DRAC des Pays de la Loire a lancé un ambitieux projet avec la ville d’Angers et le clergé catholique : construire la première extension contemporaine d’une cathédrale en France. Cette construction sera une transition entre l’espace religieux de la cathédrale et l’espace profane du parvis. Un concours d’architecture lancé en 2019 a permis de sélectionner le projet du japonais Kengo Kuma. Ce projet devrait s’achever en 2024.
Les mosaïques d’Isidore Odorico fils
Elles donnent des couleurs à Angers : La Maison bleue, Les commerces divers, l'hôtel d'Anjou, les enseignes Art déco...
L’hôpital Saint jean
Ce remarquable ensemble architectural de la fin du 12ème siècle devient en 1967 un écrin pour le chef d’œuvre de jean Lurçat : le Chant du monde. Cet ensemble est conçu comme une version moderne de l’apocalypse, que Jean Lurçat découvre à Angers en 1938 et qui l’a profondément marqué sur le plan esthétique et technique. Ainsi Lurçat souhaitait que le chant du monde soit exposé non loin de l’œuvre inspiratrice. Le chant du monde est composé de 10 tapisseries exposées dans la salle des malades, lieu qui se prête admirablement à leur mise en valeur. Lurçat offre ici sa propre vision du monde faisant référence, comme la tapisserie de l’apocalypse, aux menaces de son siècle : danger nucléaire, guerre et ses horreurs, écologie.
Château de Brissac-Quince « A demi détruit, à demi construit »
Les grandes dates de ce bâtiment sont les suivantes :
1455 – Pierre de Brézé bâtit le premier château.
1502 – il est racheté par René de Cossé.
1594 – Charles de Cossé, petit-fils de René, gouverneur de Paris, remet les clefs de la ville à Henri IV. En reconnaissance, le roi le fait duc et maréchal. L’argent qu’il reçoit lui permet de rebâtir le château de Brissac.
1614-1621 – Les travaux confiés à Jacques Corbineau, sont interrompus à la mort du duc, laissant le château dans l’état où on le découvre aujourd’hui : « un château neuf à demi construit dans un château vieux à demi détruit ». Les restes du château médiéval acheté par René de Cossé et érigé par Pierre de Brézé c’est le côté forteresse de Brissac : deux tours rondes inachevées à toit conique et à mâchicoulis. Quant au château neuf, à demi construit (le côté palais de Brissac) il est représenté par le corps central de cinq étages à baies cintrées ornées de pilastres et de niches à statues, terminé par un dôme. Cette façade est encore Renaissance, tandis que l’autre, placée en équerre, appartient au style Louis XIII.
1620 – Marie de Médicis, alliée au duc d’Epernon, est vaincue aux Ponts-de-Cé. Réconciliation toute relative de la mère et du fils (Louis XIII) à Brissac.
Brissac est étonnant par sa hauteur et par l’enchevêtrement de ses deux styles de construction : ses plafonds à la française, avec leurs peintures du XVIIe siècle, sa chambre des Chasses, avec de superbes tapisseries des Flandres (XVIe siècle), la Chapelle et son bas-relief en marbre de David d’Angers et son théâtre, construit en 1883 sur le modèle des théâtres du XVIIe siècle.
Le Fonds régional d’art contemporain (FRAC) Poitou-Charentes a pour missions de :
- constituer une collection d’art contemporain international par des acquisitions régulières d’œuvres ;
- diffuser cette collection par des expositions, des prêts, des dépôts et des éditions ;
- rendre accessible à tous l’art contemporain par des activités de médiation développées à partir de la collection et des expositions.
Il a pour particularité de fonctionner sur deux sites. À Linazay, entre Angoulême et Poitiers, un bâtiment abrite ses réserves muséographiques.
Ce lieu est habituellement fermé au public, à l'occasion des journées européennes du patrimoine, un groupe du Germa - Amis des musées a pu, exceptionnellement, y pénétrer et découvrir les collections conservées, notamment des oeuvres de Sadaane Afif, Richard Fauguet, Philippe Thomas, Jacques Lizenz, Edie Dubien et les toiles "Sociology Professor" et "Sophomore" de John Currin.
Malheureusement, la fameuse "Colonial Tea Cup" de Paul McCarthy, bien connue, des angoumoisins n'était pas visible.
25 juillet 2023 : un moment avec les fouilleurs d'Angeac-Charente
Les participants ont bénéficié d’une visite d’un des plus fabuleux sites paléontologiques d’Europe, celui d’Angeac-Charente, commentée par Jean-François Tournepiche.
En préambule, Jean-François Tournepiche a présenté le site qui accueillait, entre le 9 et le 30 juillet, la 14ème session de fouilles. Il a expliqué les conditions d’organisation de ces fouilles et a insisté sur le rôle essentiel des bénévoles dans ces travaux.
Il a ensuite raconté le site et ce qu’on y a trouvé.
Les premières découvertes de fossiles de dinosaures remontent à 2008. En août 2010, la première campagne de fouilles était lancée. Et depuis, chaque année a été marquée par une découverte exceptionnelle (fémur gigantesque en 2010, tronc de conifère en 2012, concentration d’os d’ornithomimosaures en 2013, carapace complète de tortue en 2014, tronc d'un immense conifère avec une partie de son système racinaire en 2024, etc.).
Au-delà de ces découvertes spectaculaires le gisement d’Angeac est exceptionnel pour les raisons suivantes : la diversité des types de fossiles, la quantité et la qualité des ossements retrouvés et la diversité des espèces animales et végétales du Crétacé inférieur.
Cependant, au milieu des tortues, poissons, crocodiles et mammifères, les dinosaures restent incontestablement les stars du site.
Jean-François Tournepiche a enfin rappelé que les carrières Audouin avait acheté la vigne sous laquelle la falaise va être creusée permettant ainsi une extension de la zone à fouiller.
Les fouilles devraient se poursuivre jusqu’en 2040.
Pour suivre au quotidien l’évolution des découvertes de nos fouilleurs, consultez le blog " Petit carnet paléo" tenu par Mazan, il suffit de cliquer sur le lien suivant :
Vous trouverez également ci-joint un article du figaro 14 juillet 2023 consacré à la campagne de fouilles 2023.
- les alignements de Ménec à Carnac ;
- le vieux Quimper, son musée des Beaux-arts (650 oeuvres du 14ème siècle au 20ème siècle dont Max Jacob, Paul Sérusier, Claude Joseph Vernet), son musée de la faïence et son musée départemental breton ;
- Locronan, l’enclos paroissial de Pleyben, la chapelle du Mont St-Michel de Brasparts dans les Monts d’Arrée ;
- Morlaix (Maisons à pondalez du 16ème siècle, maison de la duchesse Anne, viaduc ferroviaire de 1863) ;
- l’enclos paroissial de Guimiliau, l’église de St-Thégonnec, le château de Kerjean ;
- St-Malo ;
- Rennes, son musée de Rennes, son quartier médiéval de Rennes, la cathédrale, les portes mordelaises, quelques oeuvres de street art, et la piscine St Georges décorée par le mosaïste Isidore Odorico (Art déco) ;
- Nantes, le musée d’Histoire dans le château des Ducs de Bretagne, « Les machines de l’île », le musée Jules Verne, le musée d’arts.
Suite à la tempête de 1999 qui a dévasté le parc du domaine, les propriétaires ont fait appel à des artistes contemporains prestigieux comme Andy Goldsworthy, Antony Gormley, Christian Lapie et Joël Shapiro. Ceux-ci ont utilisé, provenant de la forêt abattue, bois courbes, troncs de chêne et de séquoia entre autres, pour réaliser des œuvres remarquables.
Les participants ont donc découvert sous la conduite de Marie-Reine Bernard :
- "Coeur de Chêne", un Cairn en bois de 2001, d'Andy GOLDSWORTHY, branches coudées de chênes installées sans autre système d’attache qu’un jeu d’entrelacs.
- " Coeur de Chêne II" , un second Cairn en bois d'Andy GOLDSWORTHY de 2002- sous le hangar
- "Pool of Light " d'Andy GOLDSWORTHY, 2000 bûches de châtaigner fendues jouent avec les contrastes de la lumière. Le changement, la transformation, la temporalité font partie intégrante de sa démarche artistique. « Mouvement, changement, lumière, croissance et altération sont l’âme de la nature, les énergies que j’essaie de faire passer à travers mon travail » explique-t-il.
- "One and other" d’Anthony GORMLEY œuvre nommée localement, le guetteur;
- "La Forêt " de Joel SHAPIRO qui symbolise le déséquilibre d’une chute figée pour l’éternité ;
- "Le Pré de l'Entre Deux", deux groupes de statues de Christian LAPIE 58 ombres tutélaires de dimensions impressionnantes veillent sur les arbrisseaux de la nouvelle plantation de chênes, la Querceriaie. Les billes de chênes ont été fendues, puis taillées à différentes hauteurs et traitées. Recouverts de créosote, elles sont d'un noir profond. Le nom de l’oeuvre a pour origine la réflexion de Christian Lapie lorsqu’il visite le lieu pour la première fois au printemps 2002 alors que de nombreux arbres sont encore à terre. “Ces arbres extraits des chablis sont tordus, vrillés, éclatés et livrent ainsi l’essentiel de leur secret. Une immense souffrance. Je propose de créer un lien entre le château et la nouvelle forêt que l’on replante. Ce lien doit être un rite de passage”, dit-il.
- et un superbe potager dans le goût du 19ème siècle.
Ce fut également l'occasion de découvrir la chapelle néogothique du château construite par Paul Abadie fils et d'échanger avec M. Philippe d'Hémery, le propriétaire du domaine.
Les 46 participants ont passé une agréable journée à découvrir les bâtiments emblématiques de Poitiers :
- l' église Notre Dame la Grande, joyau de l’art roman ;
- le Palais des comtes de Poitou, Ducs d’aquitaine ;
- l'église Saint-Hilaire, avec son vaste chœur roman orné de peintures murales ;
- le Baptistère Saint-Jean, l’un des plus anciens monuments chrétiens d’Europe ;
- la cathédrale Saint-Pierre ;
- l'église Sainte Radegonde.