Images de la page d'accueil
Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux
Décembre 2024, financement de l'encadrement de l’estampe « Fallen Kings » que l’artiste, Diane Victor, a offert au Musée en contrepartie de cette mise en valeur
Cette gravure reproduit des têtes brisées et décapitées exposées dans différents musées. Autrefois destinées à immortaliser la grandeur des souverains qu’elles représentent et qui sont aujourd’hui largement inconnus.
Elles reposent sur les étagères des musées, comme un témoignage poignant sur le caractère éphémère de l’ambition et de l’arrogance face au temps.
Du 13 juillet au 15 décembre 2024, exposition au Musée national du Cameroun à Yaoundé « Le Nord Cameroun, entre dynamiques passées et présentes »
Cette exposition présente les trois régions du nord du pays : Région Nord, Extrême-Nord et Adamaoua. Elle couvre ainsi tout le territoire national, les œuvres étant pour majorité prêtées par les communautés du nord mais elle rayonne au-delà par le partenariat qui l'a vu naître et les prêts venus de France issus des collections angoumoisines.
L’association a été le support financier de ce projet qui s'inscrit, là encore, dans la volonté de la direction du Musée d’Angoulême d’actions de valorisation et de circulation des collections entre la France et les pays africains. Une convention a été signée le 3 juin 2024 entre l’Institut Français du Cameroun de Yaoundé, le Musée National du Cameroun et l’association qui a reçu, pour la réalisation de l’opération, une subvention totale de 40 500 €, allouée par l’Institut Français de Yaoundé en 2023 et 2024.
8 avril 2024, acquisition d'une douzaine de tabourets pour l'espace enfants de l'exposition « Erró, l'histoire de l'art revisitée » qui s’est déroulée du 21 juin au 8 décembre 2024.
2 mai 2024, « Autour d’un nouveau tapa des collections du Musée »
Ce tapa Ömie (de 129 cm sur 79,5 cm), créé en 2021, provient de la région de l'Oro en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il a été acquis par l’association auprès de la galerie Aboriginal Signature - Estrangin Fine Art de Bruxelles. L’association en a fait don au Musée d’Angoulême le 9 octobre 2023.
Un tapa est une étoffe non tissée décorée de motifs figuratifs et abstraits. Elle est obtenue à partir de l’écorce intérieure de certains arbres (muriers à papier, arbres à pain, pandanus), qui, après avoir été humidifiée, est battue. Les fibres sont ainsi tassées et soudées entre elles. Séchée au soleil, elle est ensuite peinte de motifs traditionnels à l’aide de pigments naturels. Ces motifs évoquent l’extérieur du monde mais aussi son intérieur, la géographie ancestrale du territoire et les mythes de la cosmogonie traditionnelle. Certains tapas peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres de long. Leur réalisation est essentiellement féminine. Elle s’accompagne de chants sacrés, célébrant la puissance surnaturelle du Mana, qui sont transmis de génération en génération, comme partie intégrante de la création des tapas. Ses usages sont vestimentaires, décoratifs et cérémoniels (intronisations des chefs, funérailles, cadeaux diplomatiques).
Le tapa, symbole de la préservation de la culture Ömie
Si les Ömies de Papouasie Nouvelle Guinée ont toujours peint sur les étoffes d'écorce, de très rares exemplaires antérieurs aux années 1950 subsistent.
Le rôle involontaire des missionnaires
Au début du vingtième siècle, les missionnaires tenteront de convertir les Ömies. Pour ce faire, ils interdiront leurs pratiques ancestrales. C’est ainsi que, brûlés par les missionnaires, de nombreux tapas disparaitront. D’autres subsisteront grâce à l'isolement de certains villages comme ceux de la région de l'Oro. Par ailleurs, l'interdiction des tatouages conduisit les Ömies à transposer sur les tapas des signes ancestraux, notamment des tatouages rituels d'initiation des hommes, préservant ainsi mémoire et rites.
L’éruption volcanique du mont huvaimo
En 1951 l'éruption du Mont Huvaimo entraina la mort de 3 000 Ömies et détruisit la grande majorité de leurs villages. Les survivants se réfugièrent dans la vallée de Gora où de nombreux artistes vivent aujourd'hui. A l’époque, l'éruption a été perçue par les Ömies, comme une manifestation de la colère des Ancêtres contre la disparition de leur culture. Cette catastrophe a ainsi contribué au développement de la création de tapas contemporains, qui, au-delà de leurs qualités artistiques, sont devenus des vecteurs de mémoire et de culture.
L’artiste, Elvina Naumo
Née en 1994, elle est la fille de Mary Naumo. Cette ancienne chef des femmes du clan Ematé était également une artiste d’étoffe d'écorce, elle lui a transmis son savoir-faire.
Le nouveau tapa « L’os de la hanche de la grenouille de la montagne »
Le dessin central représente les os de la hanche de la grenouille des montagnes. Les cercles concentriques représentent l'articulation de la hanche. Le cadre de la composition suggère les sentiers ancestraux qui traversent les jardins potagers. A l’intérieur de la bordure extérieure se trouve un dessin de cercles concentriques correspondant au tatouage d’initiation du « nombril » appliqué lors des rituels d’initiation. Le dessin en dent de scie évoque, lui, la géographie ancestrale du territoire et des montagnes Ömie.
Konate Dialiba, qui partage sa vie entre la France et le Mali, a mis en dépôt en 2016 l’ensemble de ses œuvres originales (450 planches) au Musée d’Angoulême.
Une exposition, organisée en partenariat entre le Musée d’Angoulême et le musée national du Mali, a permis d’y exposer, pour la première fois, 102 planches originales de son ouvrage relatant la vie de Soundiata Keita, fondateur de l’Empire du Mali. L’association a été le support financier de ce projet qui s'inscrit dans la volonté de la direction du Musée d’Angoulême d’actions de valorisation et de circulation des collections entre la France et les pays africains. Pour la réalisation de cette exposition, une subvention d’un montant de 4 695 € lui a été allouée le 22 novembre 2023 par le ministère de la culture.