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12 mai 2025,  présentation de la collection d'appareils de physique du lycée Guez de Balzac d’Angoulême par Lucien Dupuy

Lucien Dupuy commença sa présentation par les propriétés de l’ambre jaune décrites par Thales au IVème siècle avant JC. Thales utilisa également la pierre d’aimant ou magnétite.  On pense communément  que son nom provient de ses propriétés magnétiques, en fait elle le doit à la région de Magnésie en Thessalie (Grèce).  Dès la dynastie Han (206 avant JC – 220 après JC),  les chinois en  faisait une boussole !

Il évoqua ensuite William Gilbert, « le Galilée de l’électricité » (1544 - 1603), qui s’intéressa notamment au magnétisme dont Pierre de Maricourt avait au moyen-âge initié l’étude ; Stephen Gray (1666-1736) qui démontra que tous les corps peuvent être électrisés mais que les non-électriques sont en fait des conducteurs d'électricité ; Charles François de Cisternay Dufay (1698 – 1739) qui différencia deux types d’électricité (la vitreuse + et la résineuse -) ; Otto Von Guericke et les premières machines électrostatiques (1660) ; l’abbé Jean Antoine Nollet qui fit se propager une décharge électrique parmi 240 gardes royaux les faisant simultanément sauter (1752) ;

 

Benjamin Franklin qui démontra que la foudre est un phénomène électrique (1752) ; Maximilien Robespierre qui, à Saint-Omer en 1781, défendit l’usage du paratonnerre ; la bouteille de Leyde, l'ancêtre du condensateur qui fut réalisée la première fois en 1745 par Ewald von Kleist et, indépendamment de Kleist, dans la ville de Leyde aux Pays-Bas par Pieter van Musschenbroek ; Michael Faraday (1791 – 1867), ce modeste apprenti-relieur autodidacte devint par ses lectures le physicien qui découvrit l'induction électromagnétique et la cage portant son nom utilisée pour bloquer les champs électromagnétiques ; Charles Augustin Coulomb, l’angoumoisin de naissance, qui énonça la loi d'interaction électrostatique (1785) ; Alessandro Volta qui inventa la pile électrique (1800) ; la rencontre de l’électricité et de la chimie avec William Nicholson et Anthony Carlisle qui mirent en évidence la première réaction chimique produite par l’électricité, l’électrolyse (2 mai 1800) ; François Arago (1786-1853) et André-Marie-Ampère (1775 – 1836) qui inventèrent l’électroaimant dont les applications industrielles ou médicales sont nombreuses : système de freinage des trains, imagerie par résonance magnétique (IRM) notamment ; Pierre Simon de Laplace (1749 – 1827) et le moteur électrique ; Ruhmkorff et sa bobine d’induction (1850) ; Zénobe Gramme qui avec sa dynamo (1870) permit de trouver une application industrielle à la première batterie rechargeable inventée par Gaston Planté (1860) ; Graham Bell et son téléphone (1876) ; James Wimshurst et sa machine électrostatique à influence (1883) ; Gustave Trouvé et son tricycle électrique (1861) et la « Jamais contente » l’automobile conduite par Camille Jénatzy dépassant les 100km/h (1899) et   William Crookes (1832 - 1919) qui grâce à son tube mit en évidence la nature des rayons cathodiques .

Avant de quitter la salle, les participants durent répondre aux questions de l’épreuve de culture générale de l’examen du certificat d’études de 1895 portant sur l’électricité et ses propriétés. Les résultats resteront confidentiels !

6 mai 2025 : découverte d'une étonnante folie, le château de La Mercerie

En 1924, un petit castel à tourelles est racheté par Marie Réthoré et son second époux. Ses deux fils, Raymond (député en 1936 puis de 1958 à 1978) et Alphonse en héritent. Ils se promettent de ne jamais se marier et d’habiter ensemble cette demeure.

A partir de 1939, les deux frères entreprennent l'extension du château pour le transformer en « Versailles charentais ». Les travaux ne furent jamais achevés et le rêve de grandeur s’acheva dans les années 70 dans une déroute financière.

À l’intérieur, on découvre une remarquable collection d’Azulejos, la plus grande collection privée en Europe en dehors du Portugal. Le salon de Béruges renferme dans un placard une iconographie particulière.

4 avril 2025 : déambulation à Saintes  avec Marie-Reine Bernard

Marie-Reine Bernard nous a guidé sur les traces de la communauté protestante qui représentait avant la révocation de l'Edit de Nantes plus de 25% de la population de la ville de Saintes.

Ce fut l'occasion de découvrir  le temple actuel. Sa construction est due à l'architecte parisien Augustin Rey qui l’acheva en 1906.

Bâti en pierre et béton armé, il présente une composition intérieure s'inspirant de l'architecture chrétienne traditionnelle, loin des formes épurées des temples néo-classiques. Son plan comprend une nef voûtée en plein cintre flanquée de bas-côtés surmontés de tribunes. La façade mêlant influences néo-romane et néo-byzantine est ornée de motifs végétaux et géométriques rappelant l'art nouveau. Les vitraux réalisés par le maître-verrier Félix Gaudin ornent les ouvertures. Les plus marquants sont ceux de la façade et de la grande baie zénithale cruciforme à 15 mètres de haut où sont notamment représentés des anges (une des curiosités de l’édifice). Il a été inscrit au titre des monuments historiques en 1998.

 

 

9, 10 et 11 janvier 2025 : visite nocturne de la chapelle Saint-Gelais avec Silvio Pianezzola  

La chapelle fut édifiée en 1532 par les Saint-Gelais.  Jacques, évêque d'Uzès et doyen d'Angoulême et son frère Charles, chanoine du chapitre et archidiacre de Luçon, pour recevoir la sépulture de leur frère Octavien, évêque d'Angoulême décédé en 1502. Elle s'adossait initialement à la chapelle Notre-Dame-la-Blanche contigüe à la cathédrale. Cet édifice de style flamboyant fut écrasé par l’effondrement du clocher sud de la cathédrale lors des guerres de religions.

Ses ruines restèrent à l’abandon jusqu’en 1854. Cette année-là Paul Abadie fils la « remonte » partiellement au rez-de-chaussée de la nouvelle chapelle de l’évêché.

 

Ainsi furent sauvegardées d'exceptionnelles sculptures de la Renaissance :

- méplats aux décors mêlant rinceaux végétaux, personnages, objets, animaux, scène allégoriques et devises latines couvrant les murs ;

- restes d’un magnifique autel ;

- plafond d’un tympan aux caissons hexagonaux et une frise ornée de sept petites niches à coquilles, ayant chacune dans leur milieu un socle, probablement destiné à recevoir des bustes de saints.

A l'angle de la rue Friedland et de la rue de l'Evêché, sur le faîtage du pignon nord d’une aile du Musée on aperçoit la statue d’un singe, un singe laid. Il brandit le blason d’Octavien de Saint-Gelais, évêque d’Angoulême en 1494. Il s'agit d'une «arme parlante», une figure formant un jeu de mots avec le nom du possesseur.

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