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Les femmes dans l’art (1/2): de la Renaissance au 18ème

Malgré le regain d’intérêt manifesté depuis quelques années à l’égard des femmes peintres, certaines restent encore invisibilisées.

Cette conférence fut l’occasion de combler en partie cette lacune en découvrant notamment :

Properzia de Rossi (1490 – 1530) suscita un grand intérêt non seulement pour ses qualités d’artiste mais aussi pour avoir transgressé les rôles traditionnels de la femme. Elle est connue grâce à Giorgio Vasari qui dans la première édition des Vies de 1550, lui consacre une biographie. Femme mariée, éprise d'un amant qui la rejetait, elle traduisit ses déboires amoureux dans son célèbre bas-relief « Joseph et la femme de Putiphar ».

 

Sofonusbe Anguissola (1532 – 1625), spécialisée dans les portraits, a été une des très rares femmes ayant accompli une véritable carrière artistique au 16e siècle. L’époque était farouchement hostile à la notion même de femme artiste, que l’Église regardait comme un dévoiement. Dans « La Partie d'échecs », un de ses plus beaux tableaux, elle a réalisé un portrait de famille où chacune regarde son aînée, faisant circuler le regard jusqu'au spectateur, qui se tient à la place de la peintre.

Lavinia Fontana (1552 – 1614) cette artiste de grand talent a éclipsé son peintre de mari, Gian Paolo Zappi, devenu son auxiliaire paternel chargé de l’éducation des nombreux enfants du couple. Une situation peu banale à l’époque. Le « Portrait de Blanca degli Utili Maselli avec six de ses enfants » est remarquable, par la qualité de sa réalisation et les détails qu’il recèle (tissu des habits, dentelles des poignets et fraises particulièrement impressionnantes par leur finesse d’exécution notamment). Elle aurait été, par ailleurs, la première à peindre des nus féminins à une époque où l'on pensait que le nu pouvait choquer l'esprit des femmes. Probablement son plus célèbre est « Minerve en train de s'habiller ».

Artemisia Gentileschi (1593 – 1656) Cette artiste caravagesque a connu une grande renommée de son vivant. A la suite de son viol par son professeur, s’ensuit un retentissant procès au cours duquel elle est calomniée et humiliée. Son tableau « Judith décapitant Holopherne », peint durant le procès, dans lequel elle prête ses propres traits à Judith et ceux d’Agostino à Holopherne semble un exutoire à son traumatisme.

Judith Leyster (1609 – 1660) fut totalement ignorée par l’histoire de l’art pendant deux siècles après sa mort. Ses œuvres étaient parfois attribuées à son mari ou à Frans Hals. Ce n’est qu’en 1893 que l’historien néerlandais Cornelis Hofstede de Groot (1863-1930) attribue à Judith Leyste « La joyeuse compagnie », considérée jusqu’alors comme une peinture de Frans Hals. Par la suite, de nombreuses autres œuvres lui furent réattribuées.

Elisabeth Sirani (1638 – 1665), une étoile filante de la peinture baroque, elle a conquis l’Italie à seulement 20 ans, avant de disparaître dans la fleur de l’âge laissant derrière elle une œuvre foisonnante. Avec « Timoclée précipite le capitaine d’Alexandre dans un puits », elle devient la seule dans toute l’histoire de l’art à représenter cette jeune femme faisant basculer dans un puits un des généraux d’Alexandre qui a abusé d’elle. En 1660, elle ouvre un salon, puis une école de peinture réservée exclusivement aux femmes.

 

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